Le miel, cet or liquide que nous affectionnons tant, cache parfois des surprises sur ses étiquettes. Avec une multitude de variétés disponibles, du miel d'acacia au miel de lavande, le consommateur doit être vigilant face aux mentions souvent mensongères qui ornent les pots. Des contrôles récents de la DGCCRF ont révélé que plus de 40 % des miels analysés contenaient des anomalies, rendant nécessaire une plus grande vigilance à l’achat.
De fausses mentions à surveiller
La DGCCRF a recensé de nombreuses dénominations abusives telles que "miel 100% naturel" ou "miel pur". Il est crucial de comprendre que le miel est, par définition, un produit naturel. Bien qu'il puisse sembler valorisant, des expressions comme "miel aux truffes" ou "miel de curcuma" trompent le consommateur car elles impliquent une détérioration du produit de base. La simple présence d'autres ingrédients élude sa pureté.
Des allégations nutritionnelles discutables
Faites attention aux allégations comme "riche en antioxydants" ou "bon pour le système immunitaire"; ces affirmations ne reposent pas toujours sur des bases solides et peuvent être trompeuses. Aucun miel ne peut revendiquer des propriétés médicinales sur son étiquette. En effet, même des commentaires tels que "recommandé pour les troubles digestifs" sont interdits.
Identifier le pays d'origine
Une étiquette prometteuse avec un drapeau français peut induire en erreur. Pour s'assurer de l'origine du miel, recherchez la mention "produit de France" qui assure que le miel est uniquement d'origine française. Cependant, de nombreux pots mélangent miels de différents pays, avec des indications parfois codées comme "RPC" pour la Chine ou "FR" pour la France. Une approche plus sécurisée serait de privilégier les produits d'apiculteurs locaux. Bien que la France ne puisse pas produire entièrement ses besoins, des miels de qualité d'autres pays, comme le miel d'acacia en Hongrie ou du miel d'oranger d’Italie, peuvent être de bonnes alternatives.
Pour garantir la qualité de votre miel, tournez-vous vers des labels comme l'IGP pour le miel de Provence ou l'AOP pour le miel de Corse. Ces certifications assurent que le produit répond à des critères rigoureux, tout en signalant une traçabilité bienvenue.
En matière de prix, méfiez-vous des miels à prix bas; un miel de qualité devrait se situer autour de 8 à 10 euros le kilo. Au final, le choix d’un bon miel n’est pas qu’une question de prix, mais également de qualité et d’origine, ce qui en fait un choix éclairé et savoureux.







