Comprendre la succession sans proches
Lorsqu'une personne décède sans conjoint ou enfant, la question de l'héritage devient plus complexe. En l'absence de testament, ce sont les parents qui héritent, suivis des frères et sœurs, et des neveux et nièces. S'il n'existe pas de famille proche, un notaire devra chercher parmi les oncles, tantes, et cousins proches, tant du côté maternel que paternel.
Les héritiers de chaque branche auront droit à une part équivalente de la succession. Par exemple, si un individu décède laissant une tante et une cousine, chacune recevra une moitié de l'héritage. Le notaire peut remonter jusqu'au sixième degré de parenté. Si aucun héritier n'est retrouvé, la succession sera considérée vacante et ira à l'État.
Recherches d'héritiers et coûts associés
À la suite d'un décès, toute personne peut mandater un notaire pour gérer la succession. Cela peut être un tuteur, un directeur d'Ehpad ou même un voisin. Il est possible de désigner un exécuteur testamentaire, par testament, pour faciliter les démarches. Si le notaire ne parvient pas à identifier les héritiers, il sollicitera les services d'un généalogiste. Cependant, ces recherches peuvent engendrer des frais considérables, allant de 30% à 50% de la valeur de la succession.
Options de transmission et conséquences fiscales
Il est possible de privilégier certaines personnes par testament. Un célibataire sans enfant peut léguer son patrimoine à la personne de son choix, mais il faut être conscient que les droits de succession pour les héritiers non apparentés peuvent être très élevés. Par exemple, un legs à un neveu pourrait être fortement taxé, ce qui s'applique également aux amis et cousins germains.
Pour diminuer ces frais, le recours aux donations est une solution avantageuse. Donner la nue-propriété d'un bien tout en conservant l'usufruit permet d'alléger le montant des droits de donation. Enfin, les contrats d'assurance-vie peuvent également servir de solution optimale, apportant des avantages fiscaux si bien gérés.







