Adapter son budget ou élargir ses choix
La hausse des taux d'intérêt impose de repenser son projet immobilier. Avec les taux maintenant au-dessus de 5 %, le montant des emprunts a un impact significatif sur la capacité d'achat. Par exemple, un taux de 5,2 % sur 20 ans peut réduire votre capacité d'emprunt de 20 % par rapport à un taux de 2 %.
Pour s'ajuster, voici quelques stratégies :
- Rechercher un bien plus petit ou légèrement excentré, en privilégiant un cadre moins tendu.
- Cibler des zones où les prix au m² sont plus accessibles, même si cela nécessite un compromis sur la localisation.
- Envisager l'ancien avec des travaux, qui peut se révéler moins coûteux que le neuf.
Négocier son crédit avec un dossier solide
Malgré la hausse des taux, il est toujours possible de négocier à la baisse. Pour cela, préparez un dossier solide. Voici les éléments clés qui peuvent vous aider :
- Un apport personnel conséquent, de l'ordre de 10 à 20 % du montant total de l'achat.
- Stabilité de votre emploi, idéalement avec un CDI ou dans la fonction publique.
- Un taux d'endettement raisonnable, c'est-à-dire inférieur à 33 % avant le prêt.
- Maintenir une épargne résiduelle après l'achat, ce qui rassure les banques sur votre gestion financière.
Recourir à un courtier spécialisé peut également faciliter la négociation de votre crédit, car il saura trouver les meilleures offres en fonction de votre profil.
Allonger la durée du prêt et mobiliser des aides
Pour faire face à des taux élevés, parmi les solutions envisageables, on trouve l'option d'allonger la durée du crédit. Prolonger la durée de remboursement peut lisser les mensualités, rendant le financement plus abordable.
Par exemple, pour un emprunt de 200 000 € à 5,2 %, voici les mensuelles selon la durée :
- 20 ans : 1 335 €/mois
- 25 ans : 1 193 €/mois
- 27 ans : 1 151 €/mois
Enfin, mobiliser des aides disponibles peut également renforcer votre capacité d'achat. Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et les subventions locales sont des levées intéressantes à prendre en considération. Dans ce contexte économique incertain, il est essentiel de rester prudent et d'évaluer ses capacités de remboursement de manière réaliste.







