À la suite du décès d'un partenaire, le conjoint survivant peut bénéficier d'une pension de réversion, contribuant ainsi à alléger le choc financier de cette perte. En France, jusqu'à 54 % de la pension de retraite du défunt peut être transmis. Toutefois, cette aide est soumise à certaines conditions, notamment l'âge du survivant, la durée du mariage et les ressources financières.
Conditions d'éligibilité
- Être marié avec le défunt.
- Avoir plus de 54 ans.
- Respecter un plafond de ressources : 24 710,40 € pour une personne seule et 39 536,64 € pour un couple.
De plus, si le défunt avait plus de 15 ans d'affiliation au régime de retraite, le montant minimal de la pension de réversion est de 331,94 € par mois. Si cette durée n'est pas atteinte, le montant sera réduit proportionnellement. En cas de mariage multiple, le montant sera calculé en tenant compte de la durée de chaque union.
Majoration potentielle de la pension
Il existe des situations où la pension de réversion peut être augmentée. Si le conjoint survivant a plus de 66 ans et perçoit des revenus inférieurs à 2 993,14 € par trimestre (tout revenu confondu), il pourra bénéficier d'une majoration de 11,1 %. De plus, une hausse de 10 % est possible si le survivant a au moins trois enfants à charge.
Impact des ressources sur la pension
Inversement, le montant de la pension de réversion peut être diminué en fonction des revenus du conjoint survivant. Les différents types de ressources qui sont pris en compte incluent : les salaires, les pensions de retraite, les allocations de chômage, ainsi que les produits d'épargne. Il est important de noter qu'aucune modification du montant de la pension ne sera appliquée après l'âge légal du départ à la retraite du conjoint survivant.







