L'indice de masse corporelle, ou IMC, est un outil simple qui permet d'évaluer la corpulence d'un adulte, en particulier pour mesurer les risques liés au surpoids et à l'obésité. Recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, cet indicateur international aide à déterminer si une personne présente un excès de graisse corporelle, un élément crucial pour la prévention de diverses maladies.
Comment calculer son IMC ?
Pour obtenir votre IMC, il vous suffit d'utiliser la formule suivante :
IMC (kg/m²) = poids (kg) / (taille (m) x taille (m))
Par exemple, une personne pesant 70 kg et mesurant 1,60 m aurait un IMC de 27,34. Ce chiffre permet de catégoriser la corpulence d'une personne, en définissant des seuils :
- Obésité morbide : IMC ≥ 40
- Obésité sévère : IMC de 35 à 39,9
- Obésité modérée : IMC de 30 à 34,9
- Surpoids : IMC de 25 à 29,9
- Corpulence normale : IMC de 18,5 à 24,9
- Insuffisance pondérale : IMC de 16,5 à 18,5
- Dénutrition sévère : IMC < 16,5
Les limites de l'IMC
Bien que l'IMC soit un indicateur utile, il ne doit pas être considéré comme la seule mesure de la santé. En effet, il ne prend pas en compte la composition corporelle, c'est-à-dire la répartition entre la masse musculaire et la masse grasse. Par exemple, une personne très musclée peut afficher un IMC élevé sans être en surpoids. De plus, l'IMC ne considère pas des facteurs comme la rétention d'eau ou la densité osseuse, qui peuvent également influencer le poids.
Autres indicateurs de santé
Il est essentiel de compléter l'évaluation de son IMC par d'autres mesures, comme le tour de taille, qui peut indiquer un excès de graisse abdominale, et l'impédancemétrie, qui permet de déterminer le pourcentage de muscles par rapport à la graisse. Ces informations peuvent fournir une vision plus complète des risques potentiels pour la santé, tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l'hypertension.
Un suivi médical régulier et des conseils adaptés restent indispensables pour toute personne ayant un IMC élevé. Consulter un médecin peut aider à envisager des ajustements au régime alimentaire et au mode de vie, dans le but de maintenir une bonne santé globale.







