Les contrats obsèques à cotisation viagère, souvent perçus comme une solution sereine pour la préparation de ses funérailles, cachent en réalité de nombreuses dérives financières. Les associations UFC-Que Choisir et Unaf mettent en garde contre ces engagements qui peuvent rapidement dépasser le capital garanti.
Des cotisations parfois démesurées
De nombreux consommateurs, mal informés par des documents souvent difficiles à comprendre, se retrouvent piégés dans des contrats leur faisant verser des sommes bien plus élevées que le capital qu'ils espéraient. Dans ces contrats, l'individu s'engage à payer des cotisations jusqu'à son décès, ce qui peut conduire à des montants exorbitants. Si l'on considère que la valeur de rachat du contrat est généralement faible, cela laisse peu d'options pour les assurés qui souhaitent annuler ou modifier leur contrat.
Des propositions pour mieux protéger les familles
Face à ce déséquilibre, où seulement 40% des 1,8 milliard d'euros collectés chaque année sont effectivement reversés aux familles, les associations réclament un encadrement plus strict par la loi. Elles proposent notamment un plafonnement des cotisations à deux fois le capital garanti, afin d’éviter que les assurés ne soient contraints de verser des sommes démesurées.
Les démarches de versement du capital au décès
Une autre problématique soulevée concerne la complexité des démarches pour récupérer le capital au moment du décès. Les familles sont souvent contraintes d'avancer des frais d'obsèques avant de pouvoir toucher le capital assuré. En plus de la nécessité d’un encadrement légal, les associations font aussi appel à des solutions alternatives pour le financement des obsèques, comme le déblocage de comptes ou le recours à certaines prestations sociales.







