Une Américaine de 54 ans, Mavious Redmond, a été jugée récemment pour avoir frauduleusement profité des prestations sociales de sa mère décédée. Entre 1999 et 2024, elle a réussi à usurper l'identité de sa défunte mère, totalisant près de 310 000 euros en pensions de retraite.
Un stratagème élaboré
Après le décès de sa mère, Redmond a contacté la Social Security Administration (SSA) pour savoir comment signaler la mort. Malgré les instructions claires de l'organisme, elle n’a jamais déclaré ce décès et a continué à percevoir les fonds. D’après les informations relayées par les autorités du Minnesota, elle a falsifié des documents, usé de fausses identités et trompé les agents de la SSA, à la fois par téléphone et en personne.
Des conséquences légales
Le procureur a vivement critiqué le comportement de Mavious Redmond, soulignant l’impact de sa fraude sur les contribuables. Au final, elle a été condamnée à un an de prison et à un an de liberté surveillée, montrant que même des actes commis sur une longue période peuvent être découverts et punis.
Un exemple de fraude au système
Ce cas illustre une crise plus large de la fraude sociale aux États-Unis, où de plus en plus de personnes exploitent le système pour leur profit personnel. Les conséquences de telles actions sont sérieuses, non seulement pour les individus, mais aussi pour le système social dans son ensemble, qui repose sur l'honnêteté des bénéficiaires.







