Cette saison, alors que l'été s'achève, une plante invasive fait son apparition dans de nombreux jardins : l'ambroisie. Bien que discrète avec ses petites fleurs, cette plante pose un véritable défi environnemental et sanitaire. En effet, elle se propage rapidement, colonisant les terrains vagues, les bords de route et même les parcelles cultivées, perturbant ainsi les écosystèmes locaux.
Un fléau pour les allergiques
Redoutée pour son pollen hautement allergisant, l'ambroisie est un véritable fléau pour les personnes sensibles. Un seul plant peut produire des millions de grains de pollen, qui se répandent facilement dans l'air. Sa période de floraison, qui s'étend de fin juillet à octobre, coïncide avec la période critique pour les allergies. La plante se distingue par ses feuilles plissées, d'un vert clair, similaires à celles des fougères, et des fleurs vert-jaunâtre regroupées en épis au sommet des tiges. Il est important de noter qu'elle ne dégage aucune odeur, ce qui peut prêter à confusion avec d'autres végétaux inoffensifs.
Comment se débarrasser de l'ambroisie
Éliminer l'ambroisie est essentiel pour protéger la santé de la communauté et la biodiversité. Pour ce faire, il est recommandé d'agir dès les premiers signes de présence de la plante :
- Arracher manuellement les plants d'ambroisie avant qu'ils ne produisent du pollen, en portant des gants.
- Si des fleurs sont déjà présentes, il est conseillé de les couper et de les brûler pour éviter la dissémination des graines.
Le paillage peut également empêcher le germe des graines dans le sol. Pour les infestations de grande envergure, des techniques mécaniques, telles que la fauche, peuvent être appliquées, mais doivent être répétées pour être efficaces. La vigilance est de mise, car l'ambroisie peut repousser d'une année sur l'autre.







