Lorsqu'une personne âgée sans enfant ni époux souhaite transmettre son bien à un frère, la question des frais de succession se pose inévitablement. Généreuse, 80 ans, s'interroge sur cette problématique alors qu'elle envisage de laisser sa maison à son frère, son unique héritier.
Quel abattement pour l'héritage ?
Selon les règles en vigueur, son frère ne pourra bénéficier que d'un abattement de 15.932 euros sur la valeur totale de la propriété. Après cette somme, il devra s'acquitter d'un impôt de 35 % sur les montants suivants jusqu'à 24 430 €, et au-delà, le taux grimpe à 45 %. Ces charges peuvent s'avérer lourdes, surtout pour un héritier ayant des revenus modestes.
Les conditions d'exonération des droits de succession
Il est cependant possible d'échapper totalement à ces droits si certaines conditions sont remplies au décès de Généreuse :
- Son frère doit être célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps.
- Il doit avoir plus de 50 ans ou être dans l'incapacité de travailler en raison d'une infirmité.
- Enfin, il doit avoir résidé avec elle durant les cinq années précédant son décès.
Ces critères sont complexes et nécessitent une attention particulière pour maximiser les chances d'exonération. En y réfléchissant dès à présent, Généreuse pourrait minimiser significativement le poids financier de cette transmission.
Les options envisageables
Envisager une donation de la nue-propriété ou d'autres stratégies patrimoniales pourrait aussi constituer une alternative pour réduire la facture de droits de succession. Chacune de ces options mérite d'être discutée avec un notaire ou un expert en gestion de patrimoine afin de trouver la solution la plus adaptée à la situation. Cela permettra d'assurer un héritage dans les meilleures conditions possibles tout en préservant le bien-être financier de son frère.







